Description
Incomprise
Édimbourg, Écosse, 2015
Lorsque Kathleen McCarthy quitte son Irlande natale, elle est bien décidée à mettre derrière elle son passé et la malédiction celtique qui a frappé sa famille pendant deux cents ans.
Mais les fantômes du passé ne sont jamais bien loin …
L’histoire tourmentée d’un pays,
La quête de tout un peuple,
La rédemption d’une famille maudite,
Des paysages ancestraux et légendaires,
Les fantômes historiques d’Édimbourg,
Les lochs brumeux des Highlands.
L’aventure celtique se poursuit en Écosse dans ce troisième tome de la saga irlandaise LES ENFANTS DU TEMPS.
Prologue
Crookedwood, Irlande, 1298
La claymore s’enfonca dasn son tronc avec une violence inouïe. La douleur était insupportable. C’était un coup mortel, il le savait. Il ne s’en sortirait pas, c’était évident, mais il devait tenter le tout pour le tout. Pour elle. Pour celle qui avait bouleversé sa vie. Il devait lui faire passer un dernier message.
L’homme suffoqua, essaya de se redresser mais il retomba lourdement au sol. Il la chercha du regard, une dernière fois. Leurs yeux se croisèrent. Puis, plus rien.
De l’eau …
Rien que de l’eau.
De l’eau maudite.
Maudits … La prophétie était donc vraie.
L’homme perdit connaissance.
Pour toujours.
Chapitre 1 (début …)
Mieux vaut profiter tard, que jamais ne rien faire !
(proverbe écossais)
Édimbourg, capitale de l’Écosse, 2014
Il faisait un temps de chien, ce qui n’était somme toute pas étonnant. Nous étions en plein mois d’octobre, en Écosse.
Bien sûr, j’étais habitué à la pluie. Mon Irlande natale n’était pas en reste côté intempéries, mais je crois que le pays où j’avais décidé de poursuivre mes études battait tous les recors en matière de pluviométrie et de mauvais temps.
Frigorifiée, je m’abritai sous mon parapluie et m’élançait sous l’averse dans Castlehill, la plus vieille rue de la ville. Il n’était que trois heures de l’après-midi mais le ciel, bas et menaçant, laissait présager que le temps allait rapidement virer à l’orage. d’ici une heure à peine, il ferait presque nuit. Pour ne rien arranger, un vent glacial soufflait en rafales et je pressentais que la neige arriverait plus tôt que prévu en Écosse. Le bas de mon jean déjà trempé, je priai pour que mes chaussures soient suffisamment étanches et ne m’obligent pas à passer le reste de la journée les pieds humides, surtout qu’il me restait quatre bonnes heures avant de rentrer chez moi.
Chez moi ? Est-ce que je pouvais vraiment appeler cette chambre lugubre que je louais mon « chez-moi » ?
…/…
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